jeudi 3 janvier 2013

Une HE au crible : la ravintsara



Famille botanique des lauracées

Dénomination latine : Cinnamomum camphora cineoliferum

Huile essentielle obtenue par distillation des feuilles de l’arbre


Transplanté à Madagascar, ce camphrier a développé une spécificité biochimique bien différente de celle du camphrier d’Asie, et nous donne une huile essentielle majeure en aromathérapie. Elle contient un peu plus de 50 % de 1,8 cinéole, des monoterpènes, des monoterpénols (près de 10 % d’alpha-terpinéol), des sesquiterpènes. La meilleure qualité d'huile essentielle est obtenue par la distillation des feuilles d'arbres qui ont atteint leur taille adulte.
Au-delà de l'analyse chimique, ce camphrier de Madagascar se relie clairement à la famille botanique des lauracées, la même que Laurus nobilis, précisément. Plantes aromatiques d'un abord agréable mais porteuses de qualités aussi fortes que la régénérescence, la persévérance, la capacité d'accomplir un projet, une oeuvre, une vie et de persister jusqu'à leur accomplissement.
Le caractère est manifestement un caractère de feuille, avec quelques nuances de bois, la feuille étant l'organe producteur de l'essence. Ce caractère, développe en nous la capacité de nous tourner vers notre environnement, de voir les choses en perspective, de gagner en lucidité et en force tranquille.


Propriétés

La ravintsara stimule l’immunité affaiblie et est puissamment antivirale. A utiliser en cas de grippes, bronchites virales, zona, herpès, mononucléose infectieuse… Pour les problèmes respiratoires, on pourra l’utiliser en diffusion atmosphérique, mais surtout en friction, du fait de son excellente tolérance cutanée. En prévention, on n’hésitera pas à la frictionner sur le thorax. Pour les maladies des bébés, c'est l'huile essentielle la plus indiquée du répertoire. Un système de diffusion doux (ultrasonique ou par évaporation à froid, type "Aromastream") leur conviendra idéalement. Pour les enfants à partir de 2 ans : mélanger 2 à 3 gouttes avec un peu d'huile végétale et appliquer, tantôt sur les voûtes plantaires, tantôt sur le dos.

La ravintsara a été testée avec succès pour rendre les patients plus résistants aux infections nosocomiales (spécifiques des hôpitaux). Technique utilisée : la nébulisation “venturi”, soit 15 minutes de diffusion toutes les deux heures par chambre de deux lits. La ravintsara est choisie pour sa grande tolérance, son odeur agréable, une biochimie spécifique qui la rend peu susceptible de modifier l’écologie bactérienne de l’hôpital. La concentration d’HE dans l’air est relativement faible et empêche toute action antibactérienne directe sur les tissus des patients. Résultats : nette diminution des journées d’hospitalisation, régression des infections, forte baisse des pneumopathologies nosocomiales.

Dans des synergies à visée immunostimulante plus complexes, comme Immunity de Bioflore, l'HE de ravintsara jouera bien entendu un rôle prépondérant.

La ravintsara possède également des propriétés neurotoniques: elles aide dans les cas d’insomnie, de dépression, d’angoisse. Conforme à son caractère de base, elle apporte de l'énergie vitale sans exciter. Pour ces applications également, on préfèrera l’interface cutané.


  Plan psycho-émotionnel

L’huile essentielle de ravintsara dégage un arôme, chaud, pénétrant, où perce une agréable nuance florale. Cette HE fortifie le plan physique et tonifie le système nerveux. Son action sur le plan mental est mesurée : elle stimule – sans aucune brutalité – celles et ceux qui macèrent dans des états léthargiques qui semblent les priver de toute volonté. La similitude avec son action médicinale est évidente : peu interventionniste, la ravintsara se contente de nous révéler notre propre capacité de rebondir. Sans avoir l’air d’y toucher : c’est tout à fait elle… Usages privilégiés : diffusion atmosphérique, friction, massage ou bain aromatique.