mercredi 17 octobre 2012

Toux des enfants (et des adultes) : miel et HE de thym doux d'Espagne

Des chercheurs américains de l'université de Pennsylvanie viennent de montrer que le miel serait plus efficace que les médicaments pour apaiser la toux des enfants.  Les enfants ont été répartis en trois groupes, l’un ayant droit à une cuillerée de miel avant d’aller au lit, le second à une cuillerée de sirop pour la toux, et le dernier à rien du tout. Résultat : le traitement le plus efficace est le miel, atténuant efficacement la toux et permettant de mieux dormir. Décidément, ça commence sérieusement à sentir le roussi pour la plupart des médicaments. On savait déjà que nombre de médicaments lourds étaient dangereux, et voilà qu'un produit aussi banal et évident qu'un sirop pour la toux en prend pour son grade.
Le miel est riche en agents anti-oxydants et anti-infectieux.
Une efficacité supplémentaire lui sera conférée par l'ajout d'une huile essentielle bien choisie, efficace tout en étant bien tolérée. Une des meilleures que je connaisse sur ce chapitre est l'HE de Thymus zygis linaloliferum, ou thym doux d'Espagne. Ecologiquement et économiquement, elle est très disponible alors que le thym à thujanol reste toujours aussi discret sur le marché, un peu comme une star qui n'aurait pas supporté d'être sous les feux de la rampe
On trouve dans ce thym doux d'Espagne juste ce qu'il faut de thymol, et surtout un cocktail de monoterpénols qu'on retrouve dans le thym à thujanol, précisément, mais aussi dans le tea tree et même dans la ravintsara.
Un très bel assemblage moléculaire que je vous invite à découvrir au plus vite.
2 gouttes dans une cuillerée de miel pour un adulte, 1 goutte pour un enfant. Bien malaxer le miel avec l'HE. Le mélange peut se consommer tel quel mais on peut aussi le recouvrir d'une eau à peine chaude pour en faire une tisane aromatique. Facultatif : un peu de jus de citron par-dessus.




mercredi 3 octobre 2012

Anxiolytiques ou aroma ?

Les études font rarement les gros titres des journaux de toutes sortes. Une récente étude vaut pourtant qu'on s'y intéresse un peu. Faite à grande échelle et sur une période assez longue, elle conclut que l'usage immodéré des anxiolytiques, notamment ceux de la classe des benzodiazépines, pourrait fort bien favoriser des états de démence précoce. La maladie d'Alzheimer autrement dit. Ces médicaments sont d'un usage très répandu, notamment en France. A quoi bon entrer dans les détails : toute étude sur les médicaments débouche toujours sur la même et imparable conclusion. Un effet suppressif, rapide et vérifiable sur tout un chacun se paie toujours au prix fort.
 Définition du prix fort : un ou plusieurs effets secondaires, à tendance chronique, dommageables pour la santé quand ils ne sont pas franchement meurtriers. Les membres de l'Ordre des médecins nous rappelleront que l'orthodoxie médicamenteuse impose de soulager le malade avec des remèdes éprouvés. Face à de telles contradictions, les mêmes, à bout d'arguments, vous rappelleront que la médecine n'est pas une science exacte. "Pas une science exacte". Cet aveu nous convient parfaitement : il nous renvoie au point de départ et nous confirme que nous avons le choix des moyens.
Rappelons que l'aromathérapie exerce une action remarquable sur le système nerveux. Par l'action des composants moléculaires des HE mais aussi par le biais de l'olfaction. Toute odeur naturelle, vive, énergétique, imprime sa marque au plus profond de notre cerveau limbique sans passer par l'interprétation et l'analyse. Qu'il nous suffise d'en ressentir l'intention : la vie intense d'une rose, d'un jasmin, d'une camomille romaine... l'attention affectueuse d'un géranium rosat, d'une mélisse, d'une verveine odorante... la force tranquille d'un cèdre... le détachement d'un oliban...  La panoplie de l'aromathérapeute est vaste. Sa recherche est forcément longue. Au bout de celle-ci, il trouvera le "caractère aromatique" s'ajustant parfaitement à la personne humaine dont il veut améliorer le bien-être.
En douceur et durablement. Le contraire d'un médoc.