samedi 14 novembre 2009

Une recette de grog anti-infectieux


J'aime particulièrement la formule du "grog aromatique" : pas de forme galénique (capsule ou autre) impliquant toujours de la matière inerte, effets physiologiques très tangibles et impression gustative valant le détour. On est ici aux confins de l'aromathérapie culinaire. Le plaisir n'est donc pas loin. Accordez-vous le temps de cette cérémonie du thé aromatique et faites-en un rituel que les huiles essentielles méritent à coup sûr, conforme à leur statut de substance noble et précieuse. Bien des huiles essentielles pourraient être ingurgitées de cette matière. Oui, je sais : on n'a pas toujours le temps...
Voici une recette possible de grog anti-grippe. Quand vous vous sentez vulnérable, prenez-le une fois par jour et très ponctuellement. Si l'infection est installée, prenez-le jusqu'à 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.
Dans une cuillerée de miel, incorporez une goutte d'HE d'origan compact (ou de sarriette des montagnes), une goutte d'HE de cannelle, une goutte d'HE de thym à thujanol, une goutte d'HE de girofle et une goutte d'HE de menthe poivrée. Malaxez bien. Versez de l'eau pas trop chaude, le volume d'une tasse, et mélangez bien. Selon le goût, on peut y ajouter le jus d'un demi citron. La quantité d'HE peut paraître importante, elle tient compte des pertes dues à l'évaporation. Les 4 premières HE citées forment un pool anti-infectieux à large spectre. La menthe poivrée draine le foie et aide les digestions éventuellement barbouillées par l'infection. Si vous vous savez fragile du foie, l'HE de menthe poivrée peut être remplacée par l'HE de romarin à verbénone.
Vous pouvez remplacer le miel par de la mélasse noire ou du sirop d'agave.

jeudi 15 octobre 2009

Lavande fine et lavande officinale : quelle différence ?


La lavande vraie - Lavandula vera - est disponible sur le marché en trois versions. Sa forme la plus authentique est la lavande fine sauvage -Lavandula angustifolia. Cette plante s'épanouit dans son biotope naturel aux alentours de 2000 m d'altitude dans les Alpes de Haute-Provence. La cueillette de cette lavande fine sauvage est forcément limitée et son prix s'en ressent. La lavande fine est mise en culture à une altitude plus basse, aux alentours de 800 à 1000 m. Vous trouverez de telles cultures, par exemple, à Sault, localité située sur les pentes du Mont Ventoux (notre photo a été prise à cet endroit). La lavande fine cultivée est vendue à un prix plus démocratique (comptez de 8 à 10 euros pour un flacon de 10 ml de qualité "bio"). A noter que cette lavande fine de culture est assez fragile : elle est sensible aux ravageurs et sa disponibilité est inégale d'une année à l'autre.
Enfin, à une altitude plus basse encore, on cultive la lavande officinale - Lavandula officinalis - dite encore lavande "maillette". Il 'agit d'une lavande de sélection, donc plus simple sur le plan botanique que la lavande authentique, cultivée à plus grande échelle et nettement plus résistante. Pour un flacon de 10 ml de lavande officinale bio, comptez de 4 à 6 euros.



Comment choisir entre la lavande fine, sauvage (si vous en trouvez) ou cultivée, et la lavande officinale ?


L'arôme de l'HE de lavande fine est ample, centré, retenu. C'est l'empreinte olfactive des esters, abondants et variés. Le linalol s'y fait discret, le camphre ne s'y retrouve qu'en quantité marginale. Cette reine des lavandes est à retenir sans hésiter pour l'ensemble des applications concernant le système nerveux et le plan psycho-émotionnel. En aromathérapie cosmétique également, elle sera à retenir en priorité : ne pas oublier que le linalol est classé parmi les allergènes, même si cet inconvénient potentiel ne concerne que 1 à 2 % de la population.


L'arôme de l'HE de lavande officinale est plus vert et plus intense. La présence accrue du linalol et du camphre n'est évidemment pas étrangère à cette impression. Les esters demeurent présents mais perdent en variété (l'acétate de linalyle domine). Nous retiendrons cette lavande pour les applications plus techniques de l'aromathérapie, bobos et désagréments divers de la vie quotidienne.

Un dernier mot : les lavandes qui nous viennent de l'est de l'Europe (Bulgarie, Crimée...) ont des caractéristiques qui les apparentent clairement à la lavande officinale.



samedi 3 octobre 2009

Pour préserver notre immunité, les rats nous confirment qu'il faut cesser de se ronger les sangs !

Le stress émotionnel engendre une réaction immunitaire intempestive. Un état de stress permanent finit par épuiser notre potentiel de défense immunitaire et nous rend vulnérable au premier germe qui passe. Nous le savons tous, même intuitivement. Des chercheurs japonais ont exposé des rats de laboratoire à des conditions stressantes alors qu'ils inhalaient ou non du linalol. Ce dernier ramène à la normale les niveaux de neutrophiles et de lymphocytes, constituants clé du système immunitaire, élevés par le stress.

Le linalol est une molécule assez courante en biochimie aromatique. Elle fait partie de la famille des monoterpénols. Nous connaissons le linalol pour ses vertus anti-infectieuses. Sur le plan psycho-émotionnel, le linalol est un tonique doux qui aide - nous le savons depuis bien longtemps - à ne pas surréagir devant une situation stressante. Sans désamorcer la capacité émotive, ce constituant permet de maintenir une distance souriante. Le linalol installe la lumière quand la grisaille se manifeste, à l'intérieur de soi comme à l'extérieur.

L'impression olfactive la plus soutenue en linalol est offerte par l'huile essentielle de bois de rose du Brésil (Aniba rosaeodora ou Aniba parviflora) qui en contient autour de 80 %. Et la meilleure manière d'utiliser cette HE de bois de rose est effectivement de la diffuser : pour déstresser sans anesthésier ! D'autres HE en contiennent un peu moins : la lavande aspic, la lavande officinale, le thym "doux"... et bien d'autres où sa part va en décroissant. Le linalol révèle alors sa présence en colorant l'essence de sa verdeur particulière.
A travers le sens olfactif et la maîtrise du système nerveux autonome, l'aromathérapie - qui a des ressources inépuisables - nous offre une manière plus indirecte mais pas moins inefficace de préserver notre immunité. Il est intéressant que les scientifiques et leurs acolytes les rongeurs apportent de temps à autre leur caution. Merci à eux !

samedi 26 septembre 2009

Les hydrolats de l'immunité



L'hydrolat est l'eau, de rivière ou de source, qui a servi à distiller une plante aromatique pour en extraire l'huile essentielle. L'eau, au terme de la distillation, s'est chargée d'une fraction assez faible des principes aromatiques. Cette faible concentration confère à l'hydrolat une action bien réelle, mais plus douce, dénuée du moindre risque et susceptible d'être étalée dans le temps, à la différence de l'huile essentielle issue du même végétal et dont l'utilisation par voie interne est nécessairement limitée à quelques jours. Beaucoup d'hydrolats s'utilisent de préférence en externe, comme lotions cutanées, tandis que d'autres s'utilisent de préférence en interne. C'est le cas des hydrolats correspondant aux huiles essentielles puissamment anti-infectieuses : l'hydrolat de sarriette des montagnes, l'hydrolat de thym"fort" (à thymol), l'hydrolat d'origan...
L'hydrolat, tout comme l'huile essentielle, doit être contrôlé "bio".
Pour renforcer votre immunité et votre vitalité physique, incorporez 2 à 3 cuillerées à soupe d'un de ces hydrolats dans le litre et demi d'eau que vous vous promettez de boire tout au long de la journée. En termes de renforcement du terrain, cette aromathérapie douce est parfaite et convient à tous, petits et grands. De plus, l'hydrolat apporte à l'eau son arôme caractéristique : de quoi satisfaire, atout supplémentaire, celles et ceux que la perspective de boire "autant d'eau" dans la journée transforme en masque de tragédie. Telle est, une fois de plus, l'aromathérapie imparable : quand thérapie et plaisir ne font qu'un !

mardi 15 septembre 2009

Le tea tree, indispensable premier rempart


Dans une période d'épidémie, l'hygiène est la mesure sur laquelle tout le monde s'accorde. Il y a une huile essentielle qui cadre parfaitement avec ce programme : le tea tree (Melaleuca alternifolia). Cette HE est un anti-infectieux à large spectre et un immunostimulant. Contrairement à l'origan, cité précédemment, elle est en parfaite compatibilité avec la peau et les muqueuses. A tel point qu'elle intervient, dans certains mélanges, pour combattre les dermatoses (problèmes de peau ayant tendance à la chronicité). Retenez également qu'elle protège la peau à la veille de séances de radiothérapie (elle s'utilise alors pure).

Veillez à intégrer, comme premier rempart, le tea tree dans votre vie quotidienne. Il existe des savons, des gels-douches, des laits corporels au tea tree. Une autre solution consiste à l'intégrer dans un excipient neutre (gel-douche, lait corporel). L'avantage est que vous pouvez décider de la dose (vous pouvez sans problème monter jusqu'à 10 %).

Outre ses agents anti-infectieux spécifiques, le tea tree contient également du 1,8 cinéole, ingrédient clé des huiles essentielles à visée respiratoire.

Et sur le plan psycho-émotionnel ? Cet arbre est en affinité avec la terre et l'eau. L'arôme de l'huile essentielle en restitue clairement l'origine. Une onction au tea tree, une friction au tea tree, une douche au tea tree, une dose de lait corporel au tea tree... vous donnent de l'assise, vous rendent présent à vous-même et disponible aux autres.

mardi 8 septembre 2009

L'origan : immunité et force vitale


L'huile essentielle d'origan (Origanum compactum, en particulier) reste un standard pour combattre toute infection installée, quelle qu'elle soit. Une sorte d'antibiotique à large spectre, sans les effets secondaires des antibiotiques. Les capsules d'origan sont connues de tous ; cette forme "galénique" est pratique mais dissimule la puissance de l'huile essentielle qui contient près de 60 % de phénols, plus précisément du carvacrol et du thymol. Ces phénols sont dermocaustiques (irritent la peau) à l'état pur. Par voie interne, ils risquent de surcharger le foie si on les consomme trop longtemps et en quantité excessive.


La voie interne s'impose dans la majorité des cas.


Préventivement : 2 gouttes 3 fois par jour pendant deux semaines ; on interrompt ensuite pendant une semaine.


Curativement : 2 gouttes 6 à 8 fois par jour ; 2 à 3 jours de ce régime suffiront largement : il sera inutile de dépasser cette durée puisque, de toutes façons, vous serez largement rétabli(e) et prêt(e) pour de nouvelles aventures.


Je vous recommanderais plutôt l'option préventive. Si l'infection est installée, un mélange plus complexe me semble préférable. On y retrouvera des HE anti-infectieuses mais aussi des HE qui faciliteront l'assimilation des premières. De ce "grog aromatique", je vous parlerai ultérieurement.


Mais comment donc consommer cette petite bombe si on décide de ne pas passer par les capsules ? Les possibilités ne manquent pas :


- déposer les 2 gouttes sur un comprimé neutre


- verser un émulsifiant pour voie interne dans le volume d'une cuillerée à café ; y déposer les 2 gouttes ; couvrir le tout d'un demi verre d'eau


- déposer les 2 gouttes dans le volume d'une cuillerée à café d'huile végétale.


Selon moi, cette dernière solution est optimale. Seules les huiles végétales grasses arrivent à diluer complètement les huiles essentielles. Et ce genre d'excipient est loin d'être neutre. Jugez plutôt :


- la compatibilité gustative est parfaite avec l'huile d'olive ; si la sensation huileuse vous rebute, ajoutez le mélange à une vinaigrette pour salade ou encore répandez-le sur une pizza. Il n'y a aucune limite à votre imagination


- si vous vous savez fragile des voies digestives supérieures (oesophage, estomac), rien ne vous empêche de déposer les 2 gouttes d'HE d'origan dans une cuillerée à café d'huile de rose musquée vierge et bio ; cette dernière apportera aux muqueuses ses propres vertus protectrices et cicatrisantes.


Pour vous accompagner toute la journée, le mélange peut être préparé à l'avance. Dans un flacon vide de 10 ml, vous verserez grosso modo 15 gouttes d'HE, couvrez ensuite d'HV. Pour un flacon de 30 ml, ce sera 30 gouttes d'HE. Etc...


Et sur le plan émotionnel ? L'origan est encore plus terrien que la sarriette. Ce personnage a les pieds arrimés à la terre glaise et n'a que faire de rêver à un ailleurs. C'est donc votre vitalité physique, votre force instinctive qui seront reboostées.


C'est ça l'aromathérapie : rien que des sensations !

jeudi 3 septembre 2009

Ail et cardamome

Les vertus médicinales de l'ail sont multiples. Certaines sont sujettes à caution comme l'action qu'on lui prête sur le cholestérol. Une de ses vertus fait pourtant l'unanimité : celle qui concerne l'immunité. L'ail est puisamment anti-infectieux et parasiticide. On en tire une huile essentielle dont l'odeur est assez repoussante et qui peut être irritante. Autant consommer la gousse, fraîche et bio de préférence. En période de rhumes et de grippes (eh oui : la grippe, toujours la grippe...), préventivement et curativement, on recommande d'en consommer de 4 à 8 gousses par jour. Cela ne fera pas nécessairement plaisir à tout le monde mais les recettes de cuisine incorporant de fortes doses d'ail ne manquent pas : les associations, comme toujours, sont capables de transformer une sensation forte en plaisir gustatif. Attention : ne pas confondre gousse d'ail et tête d'ail. Le fait de croquer 4 à 8 têtes d'ail par jour (cela s'est vu !) relève davantage des méthodes de l'inquisition que des thérapies naturelles...
Et puis, comment faire passer les effluves douteuses que vous traînerez ensuite comme une malédiction, non seulement par votre haleine mais aussi par les pores de votre peau ? Réponse : la cardamome ; vous pouvez en mâchouillez quelques graines. Vous pouvez plus sûrement en utiliser l'huile essentielle, par exemple en déposant 1 à 2 gouttes sur un excipient aussi simple qu'un petit bout de pain. L'HE de cardamome détruit les mauvaises odeurs, facilite la digestion, ouvre la respiration et calme les emballements du coeur. Pas moins... Son odeur est un parfum en soi, aussi vive et aérienne que les relents d'ail peuvent être pesants.

mardi 1 septembre 2009

Epidémie (réelle ou gonflée) : la prévention par l'aroma


Voici la liste des HE principales qui vous aident à préserver votre immunité : le niaouli, la ravintsara, la marjolaine sylvestre (ne pas confondre cette dernière avec la marjolaine des jardins), l'eucalyptus radiata, le romarin à cinéole, le tea tree... Leur caractéristique commune est de pouvoir être utilisées par tous les modes d'utilisation externes de l'aromathérapie.

La marjolaine sylvestre, nous la préférons par diffuseur (nébuliseur en tête).

Les autres conviennent spécifiquement à la friction aromatique : 7 gouttes, 2 à 3 fois par jour, à frictionner tantôt sur le plexus solaire, tantôt dans le creux d'un coude en faisant pénétrer avec l'intérieur du poignet opposé...

La ravintsara est très célèbre mais la demande est forte par rapport à une offre qui reste limitée au terroir de Madagascar. Pensez un peu plus souvent au niaouli : il est très efficace et aucun risque de pénurie ne le menace.

Généralement, ces HE sont bien tolérées à l'état pur. Par précaution, on diluera les 7 gouttes dans un petit volume (une noisette) d'huile végétale, de gel d'aloès ou de gel de silice.

Tous ces ingrédients, et quelques autres, se trouvent rassemblés dans la synergie Immunity.

Et ce n'est pas tout : pourquoi ne pas vous "nimber d'arôme" dès le début de la journée, en incorporant 3 à 4 gouttes d'une de ces HE (celle que vous recommande votre nez !), ou du mélange Immunity, dans une dose de lait corporel neutre ou de gel-douche neutre. Non contentes de préserver votre immunité, elles affutent vos capacités de concentration et vous réconcilient avec les aspects concrets de l'existence, histoire d'être présent(e) à vous-même et à celles et ceux qui vous entourent. Le plan "psycho-émotionnel", c'est souvent dire la même chose avec d'autres mots...

dimanche 30 août 2009

Préserver l'immunité des enfants



  • Précaution valable pour les enfants et pour tout le monde : l'usage du diffuseur d'huiles essentielles naturelles. En prévention, la plupart des modèles peuvent s'envisager. Curativement, je reste partisan du nébuliseur "venturi" (pompe + verrerie). Ce dernier système peut se révéler un peu fort pour les enfants et organismes sensibles ; il suffit de raccourcir les temps de diffusion. Pour un enfant en particulier, je recommande de saturer la pièce avant qu'il ne s'y installe. Après, on éteint l'appareil, la nébulisation obtenue se maintenant suffisament longtemps pour être efficace. Que mettre dans le diffuseur ? Des huiles essentielles efficaces et bien tolérées, comme l'eucalyptus radié, le niaouli, la ravintsara... Je recommande particulièrement une huile essentielle trop peu documentée à mon goût : la marjolaine sylvestre, ou Thymus mastichina. C'est une excellente HE à visée respiratoire et anti-infectieuse, et elle sent divinement bon.

  • L'essence de zeste de citron bio convient bien à l'usage interne et on profite, par la même occasion, de ses qualités d'aromatisant naturel. Pour stimuler l'immunité des enfants, on peut en déposer 2 gouttes, tout à la fin, sur une recette culinaire froide qui leur est destinée. Cela peut être aussi simple qu'un yaourt neutre (non aromatisé), un dessert lacté ou à base de soja... vous n'aurez que l'embarras du choix.

  • Il existe un chémotype de thym taillé sur mesure pour les enfants : le thym doux à linalol, ou Thymus vulgaris linaloliferum. Vous pouvez aussi choisir une autre espèce de thym doux : le thym d'Espagne à linalol, ou Thymus zygis linaloliferum. Ce dernier est particulièrement intéressant ; il contient du linalol, mais aussi d'autres monoterpénols (alcools) anti-infectieux et des esters, molécules modératrices très appréciées ici. Dans les deux cas, le thymol, phénol caractéristique du thym, ne se retrouve qu'en très faible proportion, ce qui rend ces thyms "doux" aussi efficaces que dépourvus de toxicité. Comment les utiliser ? La voie interne pourrait convenir, comme pour l'essence de citron mais le thym est tout de même un peu fort au goût. Je préfère l'option cutanée : 5 % d'HE de thym doux dans une base huileuse d'amande douce, de noisette, de jojoba... Voilà une excellente une huile de massage immunostimulante, sans oublier l'impact psycho-émotionnel : la vigueur du thym se révèle pleinement par cette technique ; elle aidera aussi un enfant un peu trop replié sur lui-même à retrouver l'énergie qui sied à cet âge de la vie.

jeudi 27 août 2009

Pour commencer...


Le mot "aromathérapie" est ambigu. Au néophyte, il suggère que l'on peut soigner par l'arôme, ce qui n'est pas totalement faux mais ne révèle qu'une des facettes de cette technique. Plus simplement, il signifie qu'on met en oeuvre l'essence aromatique d'un végétal quand ce dernier en contient suffisamment pour être distillé. Cette essence est volatile et affirme sa présence par, on y revient, un arôme plus ou moins soutenu.


Au premier degré, les molécules qui composent toute essence aromatique (que nous appelons "huile essentielle" après qu'elle ait été extraite du végétal par distillation à la vapeur d'eau) exercent des effets physiologiques intenses, variés et que plus personne ne met en doute aujourd'hui, à part ceux qui ont érigé le scepticisme en religion.


Avant d'accéder au statut de remède naturel, l'huile essentielle était parfum. Et elle le reste. Avant d'être utilisée de toutes les manières possibles, elle titille notre sens olfactif. Vous savez : cette autoroute qui mène sans aucune barrière à notre cerveau émotionnel. Ce sens qui semble fonctionner pour son propre compte et qui est le seul à ne jamais véritablement dormir.


C'est qu'elle est complexe, l'"aromathérapie", tantôt redoutablement directe, tantôt aussi subtile et volatile que la matière vibrante d'énergie qu'elle met en action.


A travers ce blog, c'est mon expérience à son contact dont je souhaite faire l'inventaire. Et vous proposer recettes, trucs et astuces qui vous aideront à vous sentir mieux.. "corps et âme" !




André